Ensemble on est beaucoup plus forts
Ensemble on est beaucoup plus forts
Lorraine a beaucoup hésité avant de nous confier ce site. Elle a écrit son livre parce que, lorsque ses amies sont tombées malades, elle n’a pas trouvé de roman positif et optimiste pour les aider, alors elle a eu l’idée de cette histoire pour aider les femmes qui viendraient après, parce qu’elle est à la fois romancière et médecin.
Nous, ses personnages de papier, nous avons voulu apporter notre pierre, nos musiques, notre force.
Vous savez, le cancer n’est pas contagieux, mais la joie de vivre l’est !
Lorraine ne se sentait pas les épaules assez solides pour créer un blog, il existe déjà des tas de sites interactifs où vous pouvez communiquer.
Lucie a eu une vie avant son cancer du sein, insouciante et joyeuse, où elle pensait, sans se l’avouer, que «ça n’arrive qu’aux autres». Un jour, le ciel lui est tombé sur la tête, le tsunami l’a balayée. Elle a rassemblé ses forces et son courage. Puis elle a recommencé à vivre, différente, plus mûre et plus fragile et plus réceptive et plus intense. En ayant compris qu’Ensemble, on est beaucoup plus forts.
Il faut parler.
Il faut dire la vérité aux enfants.
Il faut s’entraider.
Internet ne sert pas seulement à isoler les ados dans leurs chambres, il peut aussi rapprocher les humains. Dans le temps qui nous est imparti, si on se tient chaud, on aura moins froid. C’est une lapalissade, ça a l’air évident, stupide, ça enfonce des portes ouvertes...mais c’est crucial. La tendresse est essentielle,
l’espoir indispensable,
et les petits bonheurs de chaque jour toujours possibles.
page 353 :
Je me souviens de cette chanson : On dort les uns contre les autres mais au bout du compte on se rend compte qu’on est toujours tout seul au monde.
Je me souviens de ces mots de Charlie, au tout début : Quel que soit le résultat, on sera là.
Je me souviens de Théo : Je ne sais plus quel est notre degré de parenté mais je sais qu’on s’aime.
Je me souviens de Darius : Si je devais choisir un cancer pour la femme que j’aime, je choisirais celui-là.
Je me souviens d’Alberte : On vit beaucoup mieux après… j’ai regardé la ligne de vie dans votre paume gauche, vous vivrez vieille.
Je me souviens de Maïli : Enjoy. Je me souviens de la sagesse, de la force et de la beauté de l’Ave Maria de Caccini et de toutes les musiques qui m’ont servi de tapis volant et de sabre laser.
Je me souviens de ton sandbank dans notre salle de bains, ma toute petite douce. Je me souviens de tes Dieux et du Dieu de Théo.
Je me souviens du coup de boule de Seb.
Je me souviens du parfum du chocolat.
Je me souviens de Diane marchant seule vers Bertrand et de maman bavardant avec Erwan.
Je me souviens du bonheur-du-jour et de tous les petits bonheurs de chaque jour. Je me souviens de l’amour avec Malo, de ses doigts caressant la démarcation entre le brun et le blanc et de sa voix murmurant que j’ai été frôlée par un ange.
Je me souviens de la valse dans la sacristie avec papa et de sa question à laquelle je n’ai pas répondu. S’il me la reposait, je dirais : Oui.
Parfois, une main qui se pose sur votre épaule vous permet de continuer la route.
Parfois, c’est une musique. Je vous remets ici la playlist de la fin du livre. Ces airs m’ont chamboulée, tourneboulée, émue, aidée pendant que j’écrivais, ils me sont devenus essentiels.
Giulio Caccini, L’Ave Maria chanté par Sumi Jo
Erik Satie, Gymnopédie n° 1
Georg Friedrich Haendel, Eternal Source of Light Divine
Antonio Vivaldi, Nisi Dominus
Ray Charles, Georgia on my mind
Giacomo Puccini, O mio babbino caro
Antonin Dvorak, le Largo de La Symphonie du Nouveau Monde
Samuel Barber, L’Adagio
Vincenzo Bellini, Norma, Casta Diva chanté par Maria Callas
Jacques Brel, La Quête
Wolfgang Amadeus Mozart, Exsultate Jubilate
Ludwig van Beethoven, Ah Perfido
Alfredo Catalani, La Wally
Gioacchino Rossini, Cats Duet chanté par Teresa Berganza et Elena Obraztsova
Suo Gan, BO de L’Empire du Soleil de Steven Spielberg
Didier Squiban, Ar Baradoz
Ella Fitzgerald, Mister Paganini
Henry Purcell, King Arthur, Fairest isle
Franz Schubert, 2e mouvement du quintette en ut
Wolfgang Amadeus Mozart, L’Adagio du concert pour clarinette A KV 622
Oscar Peterson, Fly me to the moon
Benjamin Godard, Viens ! chanté par Hervé Lamy
Giulio Caccini, L’Ave Maria chanté par Inessa Galante
Mina, Un cielo in una stanza
Georges Bizet, Carmen, L’amour est un oiseau rebelle chanté par Teresa Berganza
Ella Fitzgerald, Misty
I Muvrini, A Cursita
Gustav Mahler, L’Adagietto de la symphonie N°5
Les Beatles, Lucy in the Sky with Diamonds
et enfin, Louis Armstrong, What a wonderful world
La Quête de Jacques Brel.
Incontournable, inimitable, imparable. Ecoutez...
LA MELODIE DES JOURS :
à la rencontre des héros internautes du livre...